Pialat hors de lui.
Je suppose que Maurice Pialat, assez grisé par le succès critique et même un peu public de Loulou et de À nos amours, bénéficiant de ce fait de la confiance des producteurs, a voulu alors se mesurer à une des figures imposées de la réussite cinématographique, le genre policier, qui, habituellement fait affluer le spectateur dans les salles. Police est issu de cette ambition, mais je trouve que, si estimable soit la copie, elle est un peu inférieure aux sujets vraiment graves et atypiques sur quoi la renommée du cinéaste s’est établie. (suite…)