Clinquant. Vide. Ennuyeux.
Avoir voulu embrasser dans un film qui dure pourtant près de trois heures les 22 premiers chapitres de la Genèse, c’est-à-dire du premier segment (qui en compte 50) du Livre majeur de l’Humanité (qui comprend 39 ensembles de textes pour le seul Ancien Testament) était un projet honorable, mais d’évidence promis à la catastrophe. Gageure impossible à tenir, mais aussi trop long feuilleton décousu marqué par une absence totale de spiritualité, ce qui peut se concevoir, mais aussi de distance avec le texte. Sans doute peut-on créditer les scénaristes (dont, paraît-il, Orson Welles) d’une grande honnêteté et d’un respect méticuleux des textes, mais ça ne suffit évidemment pas à rendre compte de récits complexes et légendaires sur lesquels a pris racine la Foi de milliards de gens. (suite…)