Le canular majuscule.
Même si je répète à cor et à cris que Les hommes de bonne volonté, fresque capitale en 27 romans reliés les uns aux autres est une œuvre majeure du XXème siècle et qu’il y a là dedans la matière de cinquante films, le cinéma n’a gardé de Jules Romains qu’un bref récit tendre, Les copains et la rosserie délicieuse de Knock, immense succès de théâtre qui fut porté plusieurs fois au cinéma. La première version, muette, de René Hervil (1925) doit être, pour une pièce aussi pleine de verve, assez singulière à voir ; la deuxième, qui date de 1933, a été réalisée par Roger Goupillières assisté par Louis Jouvet, qui avait d’ailleurs créé le rôle sur la scène. Et après un troisième film, tourné par Guy Lefranc, il y a eu deux adaptations télévisées, la première par Marcel Cravenne en 1955, la seconde par Laurent Preyale en 2004. (suite…)