Le Temps détruit tout.
On reproche à Gaspar Noé, souvent avec pertinence, une myriade de tics, d’habitudes, d’obsessions, une volonté de bousculer le spectateur, de le choquer, de le mettre supérieurement mal à l’aise. Et de fait on ne voit pas dans ses films apparaître le mot Fin (toujours écrit en très gros sur l’écran) sans respirer un peu mieux, sans être soulagé d’avoir porté sur ses épaules la masse des malheurs, des haines, des violences, des cruautés, des injustices et des malchances que le cinéaste présente et accumule. Avec une grande complaisance, aussi, pourra-t-on dire, et on n’aura pas tort. La vie est lourde à vivre et le Temps détruit tout, voilà à peu près la morale de ses histoires. Rien de léger, seulement du pesant, un pesant insupportable. Read the rest of this entry »
L’amour, mode d’emploi.
Mortelle randonnée.
Je comprends parfaitement qu’on puisse avoir de la réticence et même du rejet envers ces films entièrement chantés que
Tout s’achète et tout se vend.
« On arrête tout et c’est pas triste ! »
La vie est un songe.
De l’inconvénient d’être né.
Ennuyeux comme la Baltique.
« La dénigrer mais tâcher d’en faire partie » (Flaubert)