Nos actes nous suivent !, dit l’Ecclésiaste et j’ai cédé à de mauvais démons, à la fois pour compléter ma collection des films de Claude Sautet – que j’admire de plus en plus – et parce que, vieil adepte des nanards franchouillards des années Cinquante, je me disais que je trouverais dans ce Bonjour sourire
quelque chose d’un peu identique au charmant Paris chante toujours
de Pierre Montazel.
J’ai eu tort ; c’est grotesque, pénible, un peu dégradant même (perdre une heure et demie de sa vie pour ça !)…
Je me demande bien quelle sorte de commentaire ont pu faire les journalistes, en 1956, sur cette bêtise, qu’absolument rien ne rachète ; ce ne sont que pitreries grotesques pas même au service de numéros musicaux qui trouvaient leur raison d’être au cinéma aux temps où la télévision était embryonnaire.
Je sais bien qu’il faut vivre, se nourrir, se loger, s’habiller ; je peux comprendre les démarches alimentaires, mais tout de même, il y a des limites !
Mettons cette horreur (qui n’a pas même l’excuse de l’outrance) au débit d’une époque où les spectateurs , de confiance, se rendaient chaque samedi soir, dans la salle de leur quartier et où on pouvait leur donner n’importe quoi…