Vilaine fille, mauvais garçons.
Une – une seule – bonne idée peut-elle suffire à porter un film qui se veut d’épouvante ? Pourquoi non si cette idée est creusée, enluminée, exposée et parvient à irriguer tout l’espace… Si elle chatoie, séduit, finit par intriguer, inquiéter, glacer ? Le reste est l’affaire de technique, de photographie, d’acteurs et d’actrices. Et on peut même supporter les tics de réalisation d’un metteur en scène qui fait joujou avec les beaux outils que le cinéma d’aujourd’hui offre : caméras intrusives, atmosphères savamment éclairées, virtuosité des mouvements de caméra. Et ce qu’il a depuis longtemps offert, mais dont il ne faut pas pour autant abuser : plongées, contre-plongées, gros plans très gros, coups de zoom, caméra à l’épaule, etc. De meilleurs connaisseurs des techniques que moi pourront compléter. Read the rest of this entry »