Quoi ?

Ah Sydne Rome nue !

Revu un soir de paresse filmique, ce Quoi ? ne vaut certainement pas grand chose, à part – je l’ai amplement dit et redit ! – la superbe beauté de Sydne Rome, à la météorique carrière. Mais, à dire le vrai, elle n’est pas assez souvent déshabillée pour qu’on ne s’interroge pas avec une grande perplexité sur ce qu’a voulu faire vraiment Polanski ; avait-il vraiment besoin de tourner un drôle de machin autour d’elle pour coucher avec la jeune actrice ? C’est possible ; un soir de beuverie arrosée à la poudre blanche, il a pu lui promettre monts et merveilles, convaincre Mastroianni (qui devait, lui aussi, avoir des vues sur le popotin de la demoiselle) qu’il y avait un moment agréable à passer dans une grande villa cocasse, sans trop avoir à se fatiguer, monter une distribution de bric et de broc, et démarcher un producteur naïf.

Cela dit, qui ne s’appuie sur rien d’autre qu’une intuition malveillante, il est assez dommage que le film n’ait pas gardé le rythme et l’esprit qui l’anime pendant ses vingt premières minutes : celui d’une Alice au pays des merveilles du sexe : une sexualité étouffante, continue, bouffonne et souvent drôle. Dès l’arrivée de Nancy (Sydne Rome, donc), dans la villa après qu’elle a échappé de justesse à un viol collectif, un molosse lui saute dessus avec d’évidentes intentions ; elle est épiée par Alex (Mastroianni) alors qu’elle se déshabille, elle se couche sur un étrange jeu de crayon coulissant dans le mur, elle croise dès le matin un couple singulier de femmes jacassantes, l’une habillée, l’autre nue…

Mais finalement, tout ça s’essouffle très vite et la dernière heure est d’un profond ennui…

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