Le loup, meilleur ami de l’homme.
En étant un peu sommaire, on pourrait classer les horreurs qui surgissent des films d’épouvante en deux catégories : celles qui ont, d’une façon ou d’une autre, été si fascinées par le Prince des Ténèbres qu’elles lui ont voué un culte, lui ont donné leur allégeance et sont devenues les séides de Satan en adhérant avec enthousiasme à son Évangile ; et, d’autre part celles qui, par malchance ou fatalité, sont en quelque sorte contraintes à massacrer parce qu’il ne leur est pas possible d’échapper à leur noire destinée. Parmi les premières figurent toutes les variétés satanistes, adoratrices du Malin, représentantes de sa puissance sur terre, par exemple les sectateurs de La Malédiction et, au sommet du romanesque, les vampires (tout au moins tant que l’on a confiné Dracula à sa place maléfique). Les secondes sont des malheureuses victimes à peu près innocentes d’une péripétie dramatique dont elles ne sont pas responsables, jouets de forces qui les dépassent. Par exemple les zombies ou la créature de Frankenstein. (suite…)