Fugitive du camp des vainqueurs…
Voilà un gentil petit film, insignifiant comme une brise d’été et charmant comme elle. Un film issu d’une pièce de théâtre de boulevard et plein de ses gentillesses et facilités. une histoire qui devait bien marcher entre cour et jardin lorsqu’on la mettait en scène pour la plus grande satisfaction des braves gens de l’immédiate après guerre. Une histoire de brave type plutôt fatigué qui, par la grâce d’un traitement presque miraculeux administré par un démiurge helvète, le docteur Koranoff (Mischa Auer, qu’on ne voit malheureusement pas assez) redevient un gandin très passable et dont la verdeur va entraîner quelques situations scabreuses. (suite…)