Archive for octobre, 2018

Casino Royale

jeudi, octobre 18th, 2018

Absurde. Inutile

J’ai vu ça, pendant les brumeuses Fêtes, pour me laver un peu la tête de l’admirable Twin Peaks… Bof ! qu’en dire ? ce n’est pas mal fait, mais, outre que ça n’a plus rien à voir – depuis longtemps ! – avec la mythologie bondienne, ça donne une impression d’absolue ringardise… (suite…)

Meurs un autre jour

jeudi, octobre 18th, 2018

Le pire des Bond ?

Après avoir regardé, il y a quelque temps, Le monde ne suffit pas, je pensais avec quelque naïveté qu’il ne pouvait pas y avoir quoi que ce soit de pire dans la geste bondienne. De fait, d’ailleurs, les films ultérieurs, notamment Casino Royale ou Skyfall, l’un et l’autre avec Daniel Craig m’avaient paru rehausser légèrement un niveau en pleine décadence depuis des années. Mais là je découvre Meurs un autre jour, ce qui justifie, d’ailleurs la volonté roublarde des producteurs de revenir ensuite un tout petit peu aux fondamentaux, tant le film de Lee Tamahori est écrasant de suffisance et de nullité. C’est aussi mauvais qu’ennuyeux. (suite…)

Le monde ne suffit pas

jeudi, octobre 18th, 2018

Accablant.

C’est sans doute, dans la longue kyrielle des dégringolades qui ont fait tomber James Bond de son empyrée, la pire des réalisations que j’aie jamais vues. Même en cherchant beaucoup, je ne vois pas ce qui pourrait hausser le film au dessus de zéro, rien n’y apparaissant comme original, subtil ou inquiétant. Comme de plus en plus, l’intrigue est épouvantablement compliquée et pratiquement incompréhensible ; un brave clampin a consacré à la décortiquer une centaine de lignes sur Wikipédia, ce qui n’est pas très bon signe, les bons scénarios pouvant aisément se résumer en quelques mots. (suite…)

Demain ne meurt jamais

jeudi, octobre 18th, 2018

Indigent et vieillot.

La première apparition de Pierce Brosnan dans le rôle de James Bond m’avait laissé narquois, mais bienveillant. C’était dans Goldeneye et, même en jugeant que la série, blessée à mort par l’absence de son incarnation évidente, Sean Connery, ne se perpétuait à grand peine, j’avais trouvé le spectacle plutôt bien ficelé. Il n’y avait plus rien de commun, c’était tout autre chose, une sorte de plaisante et faramineuse collection d’âneries à la sauce explosive, mais presque un pastiche des belles années Fleming. Ça méritait, à mes yeux, la moyenne dans le genre, ce qui était indulgent et résigné. (suite…)

Goldeneye

jeudi, octobre 18th, 2018

Brosnan, première…

Rome n’est plus dans Rome et Bond n’est plus dans Bond. J’ai déjà dû évoquer quelque part l‘entropie, c’est-à-dire la dégradation de l’énergie d’un système, qui fut un merveilleux pourvoyeur d’images aventurières, tant qu’il s’est appuyé sur les riches histoires de Ian Fleming et sur des équipes où l’on retrouvait, d’un épisode sur l’autre, des personnages familiers, cette récurrence n’étant d’ailleurs pas pour rien dans le succès torrentueux des films.

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Dangereusement vôtre

jeudi, octobre 18th, 2018

James Bond se fait vieux.

Que c’est triste, cette décadence et cet abâtardissement continus d’un mythe qui révolutionna le cinéma d’action et qui donna parmi les meilleures réussites du genre ! On sait bien que la série s’est essoufflée assez vite, dès le quatrième ou cinquième épisode et que même Sean Connery, s’il avait persisté, ne l’aurait pas sauvée : les dernières de ses incarnations n’étaient pas du niveau des premières, évidemment. Mais lorsqu’on atteint ce niveau accablant d’infantilisme, on est presque gêné d’avoir regardé. (suite…)

Jamais plus jamais

jeudi, octobre 18th, 2018

Pas mal du tout.

Il manque évidemment, dans cet opus apocryphe plusieurs des traits qui faisaient qu’on allait voir la suite des films de Bond comme on retrouve de vieux habits à quoi on est habitué : la musique de John Barry, ce qu’on pourrait appeler la charte graphique (le filmage du personnage au travers du canon d’un revolver), les génériques envoûtants, à base de créatures de rêve ondoyant avec sensualité et même la mention des producteurs dont le nom bifide était devenu mythique, Saltzman et Broccoli : un vrai gimmick !

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Octopussy

jeudi, octobre 18th, 2018

Quand James Bond se prend au sérieux…

En regardant le film, je m’étonnais que la première partie d’Octopussy soit si différente et si supérieure à la seconde partie. Je me disais que j’étais sans doute influencé par l’exotisme de l’Inde et la beauté des palais du Rajasthan et une certaine vivacité originale dans la rythme du récit (celui-ci fût-il aussi bêtement compliqué qu’il l’est). Et j’ai appris que les deux segments n’ont pas été écrits par le même scénariste ! La rupture de ton est en effet manifeste.
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Rien que pour vos yeux

jeudi, octobre 18th, 2018

On ferme !

Je suis assez partagé sur cet opus, tout de même le douzième d’une série qui s’épuisait de façon évidente (avant même les désastres ultérieurs, composés avec du tout et du n’importe quoi, en tout cas jamais avec de l’authentique Ian Fleming). Partagé parce que l’histoire contée est assez attrayante, plutôt originale, les scènes de bravoure extrêmement bien ficelées, la publicité pour la robustesse de la 2CV orgueilleusement française, le retour du pré-générique sur la tombe de Teresa Bond, unique amour de Bond (et si bien interprété par Diana Rigg dans Au service secret de Sa Majesté) émouvant et Carole Bouquet bien belle. (suite…)

Moonraker

jeudi, octobre 18th, 2018
Nuit sans lune.
Plus Moonraker avance, plus le film se délite, devient ridicule, patauge dans l’ennui et s’achève dans un gros pudding sans consistance ni intérêt. C’est évidemment regrettable puisque, dans ce type d’ouvrages, ce sont souvent les séquences finales qui laissent dans la tête le bon ou le médiocre souvenir qu’on conserve d’une projection. Ce onzième opus d’une série inusable, mais éculée ne se distingue pas de tous les avatars qui ont suivi les cinq ou six premières adaptations : surenchère de scènes spectaculaires, personnages rigidifiés, momifiés, jolies filles de plus en plus interchangeables, intrigues de plus en plus tirées par les cheveux et méchants de plus en plus paranoïaques, mais de moins en moins crédibles. Et d’ailleurs, à mes yeux, le pourtant toujours remarquable Michael Lonsdale ne creuse pas un sillon à la mesure de son immense talent. (suite…)