Paris nous appartient
On sait que Chris Marker est un cinéaste issu d’un milieu très bourgeois, qui a fait ses premières armes littéraires dans l’adulation pétainiste puis, au fil des temps et des modes (et de la puissance des camarillas) a glissé vers la gauche, puis l’extrême-gauche, par le biais du catholicisme social, du personnalisme, de l’éducation populaire et du tiers-mondisme. Il est l’auteur d’un des films ( un film ?) les plus atterrants qu’on puisse regarder, La jetée, qui bénéficie néanmoins d’une sorte de respectueuse aura de la part de braves gens qui n’imaginent pas qu’on puisse penser le pire d’un film prétendu expérimental. Il a aussi réalisé Le fond de l’air est rouge, sorte de compendium de toutes les billevesées et coquecigrues que les révolutionnaires germanopratins proposaient à l’envi à l’époque où la Gauche de gouvernement n’avait pas encore expérimenté son impuissance devant le rouleau-compresseur de la finance anonyme et vagabonde. (suite…)
La mort qui fait le trottoir.
Pâle étoile du soir, messagère lointaine…
Sur un toit brûlant.
Fugitive du camp des vainqueurs…
Si je n’étais Français, je n’aimerais être qu’Italien.
Gigot à la menthe.
Hommage du Vice à la Vertu.
Irréalisme poétique.
Le drapeau noir flotte sur la marmite.