Demandez France-Soir, demandez Paris-Presse !
C’est vraiment un bien agréable film de samedi soir, un de ceux qui restaient peu de temps sur les écrans d’exclusivité et passaient vite sur ceux des salles de second rang, mais qui là y demeuraient longtemps et faisaient une bien gentille carrière. Ces films là, dont l’équipe technique était composée de solides manouvriers (Gilles Grangier à la réalisation, Jacques Robert au scénario et même Michel Audiard aux dialogues, moins notoire qu’il le fut ensuite) étaient interprétés par des acteurs solides, aussi. Mais des acteurs en deçà des grandes vedettes, des acteurs qui n’avaient pas encore atteint le haut de l’affiche (Lino Ventura), ne l’atteindraient jamais (Andréa Parisy ou Dora Doll) ou n’y prétendraient jamais parce que l’essentiel de leur activité était au théâtre (Jean Dessailly ou Robert Hirsch). (suite…)
Ferme les yeux et pense à l’Angleterre !
, divinement dites par l’un ou l’autre des acteurs… On imagine assez, finalement, le climat sûrement irréel du tournage, son côté décousu et invraisemblable, la découverte incrédule que les techniciens devaient faire de ces superbes tempéraments lâchés dans un climat de complète fantaisie ; l’inventivité qui roule sur elle-même, l’outrance des situations et des comportements, l’accentuation de tous les stéréotypes possibles finissent par placer ce film enragé sur le bon plateau de la balance, alors qu’il tutoie perpétuellement l’obstacle.
Gardez vos poules, je lâche mon coq !
La chair est triste, hélas…
La leçon d’anatomie.
Histoire d’oies.
Le grand Jules.
C’est la chenille qui redémarre.
Fantasia chez les ploucs.