Papa, Maman, la Cavalerie et moi.
Je ne sais pas très bien pourquoi je m’obstine, à intervalles divers, semblable au lemming qui se suicide lors des migrations de son espèce (mais il paraît que c’est une légende ! quelle déception !), pourquoi je m’obstine à regarder des westerns étasuniens, genre cinématographique limité et répétitif qui, en tout cas, parvient à m’ennuyer presque à chaque fois. Peut-être parce que, l’enfant étant le père de l’homme comme chacun sait, j’en ai ingurgité une telle quantité durant les douze premières années de mon existence que j’en ai été gravement intoxiqué. Parce qu’il faut bien dire que dans les années qui ont suivi la Libération, un déferlement de films de ce genre a coulé dans le marbre, pour les petits Européens cet aspect de la maigriotte histoire des États-Unis, pauvrette qui n’a pas trois siècles et ne dispose que de rares mythologies, comme si c’était une épopée. (suite…)
L’écume des jours.
Piccolissima serenata
Fin de partie.
Fantaisie sans tonalité.
« Avec un ciel si bas qu’il faut lui pardonner… »
Seul en piste.
À quoi rêvent les jeunes filles ?
Ôte-toi de là que je m’y mette !
« Hélas ! que j’en ai vu mourir de jeunes filles… »