Autopsie d’un désastre.
On ne m’avait pas dit du bien de Fatale et comme je sais que Louis Malle, grand cinéaste, peut quelquefois tomber dans les pires nouilleries (de Zazie dans le métro à Black Moon), je me méfiais un peu, craignant que son avant-dernier opus soit un de ces films de trop que quelques uns des meilleurs réalisateurs commettent. Eh bien j’ai été très heureusement surpris et je me dis que si le film ne se terminait pas par vingt dernières minutes sottement mélodramatiques, mon appréciation aurait été ravie. Il est vrai que Fatale est l’adaptation d’une nouvelle dont on ne pouvait sans doute guère modifier profondément la conclusion ; et puis je me demande aussi comment Malle aurait pu achever son histoire sur autre chose que du sang, de la mort et du désastre. Et pourtant si ! le désamour des deux personnages, l’abandon graduel, la lassitude de l’un pour l’autre ou – de façon plus vaudevillesque – la découverte de leur liaison sans la tragédie qui la marque étaient aussi des orientations… (suite…)
Désespérant.
L’emmerdante beauté.
Rien ne sert de courir.
Partie de campagne.
L’Homme, mesure de toute chose.
Clownesque. Pénible.
La vie devant soi.
Belzébuth ne nous abandonne jamais.
Les pauvres gens