De la difficulté d’être femme.
Au vu du deuxième film que je découvre de Chantal Akerman, je n’ai pas besoin de m’interroger longuement pour comprendre que la réalisatrice est structurellement une écorchée vive. Ce que me confirme ce que j’apprends de sa vie personnelle, notamment de la déportation de ses grands-parents et de sa mère à Auschwitz. D’ailleurs, ça ne rate pas (ou plutôt elle ne se rate pas) : à 65 ans, en 2015, souffrant de troubles maniaco-dépressifs, elle se suicide. Voilà qui est assez clair, qui montre en tout cas combien il est difficile de vivre. (suite…)