Comment l’esprit ne vient pas aux garçons.
Voilà un film très bizarre. Une coproduction germano-britannique tournée en 1970 par un cinéaste polonais, Jerzy Skolimowski, qui jouissait alors d’une certaine renommée et d’un grand succès critique, mais peut-être avant tout parce que, comme Roman Polanski d’ailleurs, il constituait aux yeux occidentaux une image de la rébellion intellectuelle polonaise. Un peu comme en Tchécoslovaquie de la même époque avec Milos Forman, Jiri Menzel, Vera Chytilova ou en Hongrie avec Miklós Jancsó. Des réalisateurs dont les ciné-clubs étaient férus et qui apportaient assurément un autre regard en Europe de l’Ouest, mais dont la singularité pouvait décontenancer.