Seul contre tous.
Il faut croire qu’il existe un cinéma danois, ce qui n’est pas donné à tout le monde et qui ne se limite pas à l’ancêtre Dreyer. À regarder d’un peu près il y a eu Bille August qui a obtenu deux Palmes d’or à Cannes (Pelle le conquérant et Les meilleures intentions) et surtout l’équipe du Dogme avec Thomas Vinterberg (Festen) et surtout Lars von Trier dont on ne peut pas ignorer Dancer in the dark, Antichrist et Melancholia. Et tout cela a éveillé de nouveau cinéastes, comme ce Per Fly qui s’est intéressé aux prescriptions strictes du Dogme, mais s’en est utilement débarrassé pour se plonger dans une sorte d’exploration sociologique de la société danoise. (suite…)