Qu’est ce qu’on attend pour être heureux ?
Il n’était pas rare, à l’époque, c’est à dire à l’âge d’or du briandisme et de la réconciliation avec l’Allemagne, que le même film fût tourné en deux versions, l’une et l’autre reprenant le même décor, la même anecdote, la même intrigue, la même musique et employant des acteurs pour la plus grande partie différents, chacun jouissant d’une notoriété dans son propre pays, ce qui permettait de diffuser l’œuvre au delà de sa zone de diffusion naturelle. Dans Le chemin du paradis (en allemand Die Drei von der Tankstelle), la vedette, c’est l’anglo-allemande Lilian Harvey qui acquit là une belle notoriété, brisée plus tard par l’évolution de la Germanie. (suite…)