La maison près de la rivière.
Il y a longtemps que je n’avais pas vu un film au scénario aussi médiocre, un scénario qui confine au ridicule et y tombe souvent. C’est d’autant plus choquant que ça émane d’un réalisateur aussi notoire, aussi célébré, aussi encensé même qu’André Téchiné, encore aujourd’hui révéré parmi les grandes pointures de la création cinématographique. Et cela bien que, depuis une bonne vingtaine d’années, ses films n’aient plus beaucoup d’impact public, si ce n’est sur les professionnels de la profession et ceux qui les suivent fiévreusement. Mais enfin Barocco, Ma saison préférée, Les voleurs, précisément, ça avait de la tenue et le récit de chacun des films était intelligent, cohérent, quoique toujours déchiré.