Comme le temps passe…
On ne peut pas dire, loin de là, que le film soit ennuyeux. Ou, du moins, qu’il m’ait ennuyé. Et pourtant, j’aurais beaucoup de scrupules à en conseiller, ou même à en suggérer la vision, tant cette chronique, qui n’est pas si longue que ça (moins de 90 minutes) peut surprendre, décontenancer et ne paraît pas avoir le moindre rapport avec ce qu’il est convenu d’appeler le cinéma. Et ceci moins pour les techniques de cinéma-vérité (acteurs non professionnels, images captées dans la rue, son direct) que pour les questions et les débats filmés par Jean Rouch sous l’œil vigilant d’Edgar Morin, qui nous ramènent aux antédiluviennes années 60, celles des questions existentielles, de l’engagement politique et – si l’on peut dire – du sens de la vie.
« Il va vers le soleil levant, notre pays ! »
Le grand méchant loup
Les petites filles modèles.
Infernales.
Une nouvelle victime
Ô temps, ô mœurs !
Il n’y a plus d’après.
La mort du pain.
Les filles de l’aurore.