« Homme libre toujours tu chériras la mer… »
Si l’on a dix ou onze ans, ou un peu plus, ou un peu moins, on se régalera de 20000 lieues sous les mers, parce que c’est rythmé, rapide, clair, angoissant et gratifiant tout à la fois, parce que ça fonctionne bien. Comme fonctionnaient toutes les belles machines hollywoodiennes de nos années adolescentes. Car si on a soixante-dix ans, ou davantage, un peu moins, un peu plus, on se régalera de retrouver un film parfaitement semblable au souvenir qu’on pouvait en avoir : exotisme, féerie, angoisse, hauteur de vue, explorations sous-marines, dévouement absolu au chef mystérieux, anéantissement très noble et très bien consenti de tous ceux qui ont suivi ce chef. Read the rest of this entry »








