À l’usage des patronages d’antan.
C’est vraiment très, très difficile de faire passer à l’écran ce que peut être la ‘’Sainteté’’ ; très difficile de montrer, même de loin, cette grâce incroyable, de la faire entrevoir. Je ne connais guère que Thérèse, le merveilleux film d’Alain Cavalier qui s’en approche. Aussi, comme on ne peut pas vraiment représenter la Sainteté, on tente de s’en approcher, à travers les vies de saints, qui sont plus anecdotiques. Certaines sont réussies, même davantage : Le chant de Bernadette d’Henry King (1943), Monsieur Vincent de Maurice Cloche (1947) ou Hiver 54; l’abbé Pierre de Denis Amar, Mais il y a aussi tant d’autres nullités comme Miracle à Cupertino d’Edward Dmytryk et tant d’autres sulpicionnaiseries. Le bon peuple demande généralement des gentillesses melliflues, rarement la dureté fouettante de la Foi. (suite…)