L’incertitude.
Malgré les propos très convaincants des intervenants des suppléments du DVD, qui chantent merveilles de Vampyr, je ne suis pas tout à fait entré dans l’admiration générale et j’ai regardé le film comme un exercice de style inspiré, souvent intrigant, toujours pénétrant mais qui manque un peu de substance. Si on compare le film de Dreyer (1932) au Nosferatu de Murnau (1928), il y a assurément moins d’angoisses et d’émotions fortes, bien que celui-ci soit encore muet et celui-là déjà parlant. Mais l’un s’empare d’un récit linéaire, l’autre s’évade sur des ailes oniriques qui permettent bien davantage d’expérimentations – donc de vacuités. (suite…)