Je te tiens, tu me tiens par la barbichette…
Une fois qu’on a compris, dès les premières séquences du film, que toute la smala mise en scène maîtrise comme personne la faculté de dissimuler son apparence sous un masque en latex et de se faire passer ainsi, à l’envi et à loisir, pour un autre personnage que celui que l’on est, on sait que le film sera long et ennuyeux. Long, assurément, il l’est : un peu plus de deux heures ; quand on pense que les petits bijoux de la série originelle télévisée, de Bruce Geller n’avaient que le format élémentaire et réglementaire de 48 minutes, denses, nerveuses, complexes mais toujours claires et qu’on arrive désormais à de si lourds pathos ! On voit combien la marchandisation du spectacle a abêti le monde du spectacle.