Tout finit bien puisque tout finit…
Je ne suis pas féru le moins du monde de théâtre et je ne supporte guère, au cinéma, les adaptations de pièce que lorsque le réalisateur fait virevolter ses comédiens d’un bout à l’autre de l’écran. On a jadis écrit, à propos de Marius ces phrases très éclairantes qui définissent parfaitement ce que je pense : Il y a cette mobilité qui n’appartient qu’au 7ème art qui permet d’être dans la scène et non simplement devant. La caméra « prend du champ » ou, au contraire, « resserre » le plan autour des protagonistes selon les besoins d’intensité dramatique du moment. La lumière, si difficile à maîtriser au théâtre, est ici une alliée « objective » dont la variation subtile est un langage en soi. En d’autres termes, si j’ai beaucoup aimé le Cyrano de Jean-Paul Rappeneau, c’est bien parce c’est aussi vraiment du cinéma. Read the rest of this entry »