Vestiaire de l’enfance.
Si ma note est un peu supérieure à la moyenne – mais de très peu, et presque avec regret – c’est bien grâce à deux choses. D’abord, le superbe aphorisme de François Truffaut : Les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie, aphorisme dont il était si fier, à juste titre, qu’il l’emploie deux fois dans le film. Ensuite, et surtout, grâce au jeu de Charles Denner qui a trouvé, dans L’homme qui aimait les femmes le premier rôle qui le fera demeurer pour toujours dans l’histoire du cinéma. C’est un peu comme Michel Galabru avec Le Juge et l’assassin ou Charles Blavette avec Toni : une grâce rare donnée à des acteurs de second plan d’être mis en scène dans un rôle idéalement fait pour eux. (suite…)