Quel gâchis !
Je ne peux guère dire plus sur ce deuxième volet d’une série qui en compte neuf (Doux Jésus !) que ce que j’ai écrit sur le premier film de cette interminable histoire, Hellraiser, et m’étonner que soient gâchées par la puérilité et la maladresse de l’intrigue quelques idées qui, développées intelligemment, auraient pu faire date dans le domaine du film d’épouvante.
Quand je dis puérilité, je suis bien conscient que ce n’est pas tout à fait le mot qu’il faudrait ; évidemment, bien sûr, ces images très sanguinolentes ne peuvent pas être mises sous les yeux d’âmes fraîches et sensibles ; évidemment aussi c’est tortueux à souhait, absolument cruel et ça présente des individus d’une absolue malfaisance. Mais c’est moins cela que le côté sommaire, taillé à coups de serpe, sans finesse aucune de l’enchaînement des péripéties qui lasse. Et puis, naturellement, l’absence de tout éclairage un peu cérébral sur le Mal ; mais ceci est une autre histoire. (suite…)