Drôle, intelligent, jubilatoire.
Beaucoup des critiques que j’ai lues après avoir vu, cette après-midi, le film, insistent sur l’exagération, le surjeu habituel de Fabrice Luchini et, sans doute détestant l’acteur, en profitent pour vouer Alceste à bicyclette aux gémonies, à tout le moins pour le trouver insignifiant, pesant ou agaçant. Moi que le jeu si particulier de l’acteur séduit plutôt, qui aime à le retrouver semblable à lui en toutes circonstances et qui n’avais aucune prévention à le voir accomplir son numéro habituel, l’ai plutôt trouvé inhabituellement sobre et maîtrisé, plutôt dans le style de l’excellent Confidences trop intimes de Patrice Leconte que dans celui du non moins excellent Dans la maison de François Ozon. (suite…)