Mémoires d’une jeune fille dérangée.
J’ai vu ça hier soir, par curiosité et je crois que c’était le premier film de Maurice Pialat que je regardais, la tronche de camisard mal dégrossi du bonhomme m’ayant toujours souverainement agacé. (suite…)
Mémoires d’une jeune fille dérangée.
J’ai vu ça hier soir, par curiosité et je crois que c’était le premier film de Maurice Pialat que je regardais, la tronche de camisard mal dégrossi du bonhomme m’ayant toujours souverainement agacé. (suite…)
La quasi unanimité des avis sur Les grands espaces, les points de vue qui se confortent et s’enrichissent mutuellement, conviennent de la grande qualité du film…
Pour quelqu’un assez indifférent au western comme je le suis, c’est, malgré sa longueur (2h45 tout de même) une assez belle illustration du grand cinéma hollywoodien de jadis, nourri d’immensités paysagères et d’acteurs mythiques. Sans doute le récit se prend-il un peu trop au sérieux, sans doute les dialogues sont-ils sommaires, mais ces défauts-là font partie, précisément du genre : faire simple et efficace et ne mégoter ni grands sentiments, ni caractères sévèrement burnés. (suite…)
Euh… j’ai bonne mine de m’être scandalisé, d’être vertueusement (et métaphoriquement) monté sur mes grands chevaux pour m’indigner, il y a quelques années, que Boudu sauvé des eaux ne soit édité que chez René Château. Il y a désormais une édition Pathé, qui doit être bien meilleure… mais que je ne testerai pas… Autant l’emplette de la meilleure version du DVD m’avait paru justifiée pour French cancan
, autant elle ne s’impose tout simplement pas en l’espèce, parce que, à la revoyure, le film de Jean Renoir
si intéressant qu’il est, n’atteint pas le niveau supérieur. Je resterai donc avec mon DVD initial, ce qui me paraît bien suffisant. (suite…)
Je gardais un souvenir sympathique de quelques films des Marx Brothers vus il y a longtemps, qui me semblaient incomparablement plus drôles que les pitreries muettes des Mack Sennett
, Harold Lloyd
ou Charlot
, qui, dès que j’ai dépassé ma huitième année, ne m’ont pas arraché un sourire. Au moins, chez les trois (ou quatre) frères, il y avait des dialogues, dont je me souvenais que plusieurs morceaux de bravoure m’avaient paru délicieux.
Les Marx au grand magasin
s’achète pour une bouchée de pain et je me suis laissé faire paresseusement.
Le cinéma de Robert Guédiguian est celui de la désillusion, du désenchantement devant la Révolution qu’on n’a pas faite, et peut-être, de plus en plus, et au fur et à mesure que le temps passe, devant l’impossibilité de la Révolution. Tout cela avec une intense nostalgie (il ne faut d’ailleurs pas s’étonner qu’il ait apporté, lors de la dernière présidentielle, son soutien au farfelu et irrésistible M. Mélanchon). (suite…)
C’est entendu, on ne discute pas plus de la place prééminente de Citizen Kane dans l’histoire qu’on ne revient sur la qualité de la Joconde ou de la 5ème symphonie. C’est marmoréen, irréversible, irréfragable.
Et donc je joins mes louanges empressées à celles qui, depuis 1941, s’accumulent autour du premier film d’Orson Welles. Un peu comme les gerbes de fleurs et les couronnes mortuaires qui, lors des enterrements de personnalités révérées, finissent par dissimuler le cercueil.
Je ne me souvenais pas que c’était aussi bien, aussi haletant, aussi enlevé, aussi intelligemment construit… Il est vrai que je ne me souvenais pas non plus qu’il y avait eu une suite, sûrement superflue, parce qu’elle doit déboucher sur la punition des méchants trafiquants et la victoire des bons policiers, alors que le générique de fin de French connection est une impeccable démonstration de l’inutilité de la lutte des pouvoirs publics contre la drogue… je n’hésiterai pas à écrire de la nocivité de cette lutte. (suite…)
Comme je n’ai pour l’instant pas encore cédé à la résistible envie d’acquérir l’intégrale de la série des Angélique, qui passe assez souvent à la télévision les mois d’été, Le gorille vous salue bien
est l’unique film de Bernard Borderie qui figure dans mon assez imposante DVDthèque. (suite…)
J’aurais mauvaise grâce, après avoir souhaité l’édition en DVD de ce film de l’inconnu Georges Friedland, de protester pour m’être fait avoir et de grogner contre sa nullité. Nos actes nous suivent, dit opportunément L’Ecclésiaste et, somme toute, je n’avais qu’à faire davantage attention à mes emplettes. (suite…)
Un chef-d’œuvre pas tout à fait parfait.
Il y a quelques mois déjà, je me proposais de revoir une nouvelle fois Les enfants du Paradis, pensant bien conforter l’idée, reçue dès l’origine, que c’est un beau chef-d’œuvre à qui il manque un zeste de quelque chose pour figurer à mon Panthéon personnel. (suite…)