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À la poursuite du bonheur

dimanche, mai 13th, 2012

Hier, c’est aujourd’hui…

Louis Malle documentariste filme ce moyen métrage comme un sujet allongé des défuntes et révérées Cinq colonnes à la une : absence de tout parti-pris agressif, temps donné au temps, neutralité du propos, multiplicité des points de vue. (suite…)

Mariage royal

samedi, mai 12th, 2012

affiche-11125-0-359-90Réussi, mais…

Un film satisfaisant, agréable, souvent réussi, avec quelques numéros, quelques performances de haute qualité, mais qui n’est pas un chef-d’œuvre inoubliable, ni même un très bon film. (suite…)

Falbalas

mercredi, mai 9th, 2012

Haute couture.

Qu’est ce qui manque, pour que Falbalas soit au niveau des grands films de Jacques Becker, qui n’aura pas raté grand chose et aura au moins réalisé deux chefs-d’œuvre au brio étourdissant, dans des genres très différents, Casque d’or et Touchez pas au grisbi ? Oui qu’est-ce qui fait qu’hier, revoyant le film, je me sois un peu agacé de ne pas retrouver tout à fait le cinéaste merveilleux, élégant, subtil de Goupi mains rouges, d’Antoine et Antoinette, des Rendez-vous de juillet, de Rue de l’Estrapade, du Trou ? (suite…)

Les travaux d’Hercule

mardi, mai 8th, 2012

C’est si loin…

Tout frotté de mythologie grecque à l’époque, j’ai évidemment vu ces Travaux d’Hercule à l’époque de leur sortie. Si jeune que j’étais je me rappelle pourtant fort bien que la publicité d’alors (qu’on appelait presque encore la réclame) mixait de façon incongrue et bizarre le côté Exploits des demi-dieux de l’Antiquité enfin illustrés au cinéma (et donc excellents, pédagogiques autant que distrayants pour l’éducation des collégiens sages) et le côté première apparition de M. Muscle, ce qu’était, je crois, Steve Reeves. (suite…)

Le train

dimanche, mai 6th, 2012

Love story en Qualité France

J’aime assez me replonger, de temps en temps, dans ce qu’en rugby on appelle les fondamentaux : des trucs solides, vigoureux, francs, qui en donnent pour son argent. Avec Pierre Granier-Deferre on n’est que rarement déçu (par L’ami de Vincent par exemple), et on est presque certain de trouver de la belle ouvrage. (suite…)

La dernière maison sur la gauche

mardi, mai 1st, 2012

Affiche

Convenu, pouilleux, étique…

Je m’interroge encore sur l’aura extraordinaire de ce film mal foutu et plutôt ennuyeux, vu sur sa réputation il y a un ou deux ans et qui ne laisse aucune trace tant c’est convenu, pouilleux, étique…

Un film vu sur sa réputation il y a un ou deux ans et qui ne laisse aucune trace tant c’est convenu, pouilleux, étique… écrivais-je en juin 2008…

Eh bien, pour en donner une nouvelle preuve, voilà que ne me rappelant plus rien, j’ai glissé ça hier dans mon lecteur, et j’ai regardé jusqu’au bout, ne me souvenant plus ni de l’intrigue et de ses péripéties, ni des acteurs, ni du dénouement (tout de même extrêmement prévisible). (suite…)

Le monocle rit jaune

vendredi, avril 27th, 2012

Du grand Lautner !

On réévaluera sûrement, à sa mort, qui ne saurait tarder (il a 86 ans), le cinéma de Georges Lautner qui eut un immense succès mais qui fut vilipendé, méprisé, insulté par tout ce que la production française compte de prescripteurs et de têtes pensantes. On rappellera les films avec Belmondo (Flic ou voyou, Le guignolo, Le professionnel) ou avec Delon (Les seins de glace, Mort d’un pourri) et naturellement avec Mireille Darc, qui, à elle seule aura symbolisé la liberté de la fin des années soixante (Galia, La grande sauterelle, Fleur d’oseille et bien d’autres…). (suite…)

La bataille d’Alger

samedi, avril 21st, 2012

Chirurgical.

Je me demande bien pourquoi une bande d’excités (dont j’étais, il est vrai…) a prétendu faire interdire, en 1970, la diffusion en France de La bataille d’Alger, parce qu’elle estimait que c’était une œuvre partiale, agressivement antifrançaise et démesurément favorable aux fellaghas tueurs. Pour toute ma génération, l’Algérie est une blessure qui se cicatrise bien mal.

Qui pouvait penser, en 56, 57, 58 que l’Algérie n’était pas un des plus beaux fleurons de la capacité française à assimiler des peuples très divers, comme elle l’avait fait des Bretons, des Alsaciens, des Basques, des Corses ? Quelques altermondialistes exaltés, des agents de Moscou et le visionnaire Général de Gaulle. Pour l’opinion publique, les trois départements, français depuis 1830, c’est-à-dire trente ans avant Nice et la Savoie, étaient irréversiblement attachés à la métropole. (suite…)

Le doulos

mardi, avril 17th, 2012

Belle mécanique

À partir de ce moment là, Melville a trouvé sa voie et ne s’en déroutera plus ; il a d’abord réalisé des adaptations littéraires à mes yeux aussi compassées que pesantes d’ennui, Le silence de la mer et Les enfants terribles, puis un mélodrame abominable, Quand tu liras cette lettre. (suite…)

Le bal

samedi, avril 14th, 2012

Passage de la ligne.

Comme tout le monde, ou à peu près, j’ai trouvé fascinant le spectacle permanent du Bal, ses personnages typés et récurrents, la subtilité avec laquelle la musique, les éclairages, les costumes font littéralement passer le Temps et, à partir d’un décor unique, donnent une représentation frappante de réalité. (suite…)