Point de vue mitigé…
Je ne suis pas très à l’aise avec ce film, vu deux fois dans l’espace du week-end, et dont je ne parviens pas jauger sereinement la qualité, à tout le moins l’intérêt que je lui porte, malgré le souvenir inspiré que j’en avais gardé d’une plus ancienne vision.
Voici qu’à ma droite – c’est-à-dire du bon côté – il y a toute la qualité des films de Claude Autant-Lara
: le réalisateur lui-même, bien sûr, exigeant, tyrannique, sardonique et méchant, et aussi ses fidèles : les scénaristes Jean Aurenche
et Pierre Bost, le bluffant décorateur Max Douy, le musicien René Cloërec ; tout cela est l’assurance absolue d’un niveau maximal de qualité, et qui plus est, aussi dérangeant, déplaisant, traqueur de bonne conscience et de moralisme à deux sous que le sont – ou le seront -, des mêmes, les admirables Douce
, L’auberge rouge
, La traversée de Paris
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