C’est bien ennuyeux, le théâtre…
Qu’y faire ? L’adaptation au cinéma d’une pièce de théâtre continue à me décontenancer, ou, pour être franc, à m’ennuyer gravement, quelles que soient les qualités de l’auteur (Georges Feydeau – ce qui se fait paraît-il de mieux en matière de vaudeville bien troussé), du réalisateur (j’ai suffisamment écrit ici et là combien je tenais Claude Autant-Lara
pour un des metteurs en scène majeurs du cinéma français) et de l’équipe qui l’entoure (le musicien René Cloërec, le décorateur Max Douy, les adaptateurs et scénaristes Pierre Bost et Jean Aurenche
) et des acteurs (Danielle Darrieux
, dans l’éclat de sa trentaine : le film lui remit le pied à l’étrier. Grégoire Aslan
est absolument parfait, jouant au mieux de son physique à la Groucho Marx
; mais il est vrai aussi que Julien Carette
en fait un peu trop, et que Jean Desailly
est déjà rondouillard et mou – il est vrai encore que les personnages qu’ils interprètent vont plutôt dans ces sens). (suite…)

et
d’
ou du chef-d’œuvre, comme
de
?
Jupettes et sandalettes.
, je crains de devoir renvoyer le petit garçon pur, fervent, courageux, ardent qui n’avait peur de rien et qui rêvait d’être Guynemer ou Bournazel à son lointain demi-siècle (et davantage !).
Mister Boum-Boum
serait un très bon film de
, qui n’atteindrait évidemment pas la légèreté ailée miraculeuse de
, ni l’amertume élégante du
, mais se trouverait aux côtés de
aux rangs des réussites majeures de ce qui fut jadis l’exaltation gaie des qualités époustouflantes d’un
qui savait tout faire…
Aimable
, dont je me suis, jusqu’à présent, tenu éloigné par indifférence. 


, au rythme impulsé par la mise en scène de
, à la qualité de la photographie de
, au jeu des acteurs principaux,
,
et – très au dessus,
– comment se fait-il que je ne parvienne pas à m’emballer et à avoir, pour un film révéré par nombre d’amateurs passionnés, le même enthousiasme ? 

bénéficie d’une telle aura, alors que c’est un film du douzième rang, construit sur un scénario infantile, des acteurs marmoréens et ennuyeux comme la pluie, une musique exaspérante (de
) qui fut, hélas, un succès considérable, qui ne présente même pas ce qui est le principal intérêt des westerns, des décors pittoresques et spectaculaires…