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Cry baby

dimanche, août 1st, 2010

Cry-Baby-5Le confort dans la provocation.

Provocation, mot jeté à tous les bouts de champ de la vie politico-médiatique (Vulgaire provocation policière !, beugle-t-on, dès que les forces de l’ordre essayent de faire appliquer des lois, jugées infâmes, et pourtant adoptées de façon démocratique) ou dans le champ de la vie quotidienne de beaucoup (c’est une provocation que de croiser le regard, sans baisser les yeux, d’une petite frappe violente). (suite…)

Haute société

dimanche, août 1st, 2010

Fonte des glaces.

Voilà un film qui ne me laissera sûrement pas un souvenir durable et qui, pourtant, ne manque pas de qualités.

Scénario habile, spirituel, même, agréablement imbibé d’un peu de ce venin si rare dans les États-Unis de 1956, qui dépasse le marivaudage et confine quelquefois au scabreux. Cette jeune femme qui oscille entre trois hommes et flirte, à la veille de son remariage avec deux d’entre eux, et qui, précisément, ne sont pas son futur époux, c’est plutôt exceptionnel ; il y a de la verve, de l’humour, une gaieté qui n’est pas factice… (suite…)

La Poison

vendredi, juillet 30th, 2010

Ils sont tous affreux !

La Poison, c’est une sorte de moment de bascule dans l’œuvre cinématographique de Sacha Guitry, juste avant les films consensuels et magnifiques qui illustrent l’histoire de la France, la France qui fut le grand et le seul amour du Maître, avant Si Versailles m’était conté, avant Napoléon, avant Si Paris nous était conté. (suite…)

Le Bienfaiteur

jeudi, juillet 22nd, 2010

Immense Raimu !

Je suis en parfaite connivence avec tous ceux qui se reconnaissent, dans la commune admiration pour l’immense talent de Raimu et, à un moindre degré, pour ce Bienfaiteur, que je viens de découvrir.

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Psychose

jeudi, juillet 22nd, 2010

Et alors ?

J’ai donc revu, pour la quinzième fois sans doute un film qui surprend toujours autant, qui fonctionne toujours avec autant d’efficacité et qui est, sûrement, une de ces références de l’histoire du cinéma qui n’est pas vraiment commentable, parce que tout a été dit, de l’économie de moyens, du rythme, et de l’intelligence des séquences… (suite…)

Les girls

dimanche, juillet 18th, 2010

Sans aucun intérêt.

Il est extraordinaire de voir comme, partant des mêmes observations que certains amateurs du film, j’en arrive à des conclusions radicalement différentes et puisse venir dire tout l’ennui suscité par le film de Cukor ! Mais voilà qui fait la richesse du cinéma, ou, plus vastement encore de la vie en société : sur des prémisses identiques, parvenir à des points de vue opposés !

Sortant à peine de la vision des Girls, qui a peuplé une après-midi pleine d’orages célestes, je me disposais à écrire tout le mal que je pense d’une comédie musicale qui n’en est pas une, où les numéros dansés et chantés sont portion congrue, où la musique, d’ailleurs (de Cole Porter, pourtant) est absolument insignifiante et n’a laissé d’autre trace que Ça, c’est l’amour !, popularisé en France par Luis Mariano(suite…)

La cage

dimanche, juillet 11th, 2010

Du massif !

Est-ce que La cage vaut qu’on y consacre de longues discussions  ? Sans doute pas ! C’est un bon produit du souvent intéressant Pierre Granier-Deferre, extrêmement bien joué par l’improbable couple Ventura/Thulin, et bénéficiant d’une idée de scénario habile, mais limitée. (suite…)

Lawrence d’Arabie

jeudi, juillet 8th, 2010

La folle du désert.

Quand je pense que j’ai attendu 47 ans, depuis sa sortie en France, pour regarder cette pâtisserie anglaise boursouflée, d’une interminable longueur et d’un ennui profond, où la beauté niaise de Peter O’Toole, ses roulements d’yeux, ses mimiques insupportables, ses gambades frétillantes donnent tout de même une curieuse image d’un de ces Britanniques excentriques qui pissent contre le vent et s’étonnent ensuite d’avoir les babouches mouillées ! (suite…)

Rapt

dimanche, juillet 4th, 2010

58644Glaçant.

Il me semble que, de plus en plus, Lucas Belvaux apparaît comme le cinéaste du désastre, parce que, si on excepte le Pour rire ! habile et léger des débuts et Un couple épatant, qui est le volet de comédie (parce qu’il en fallait un) de sa Trilogie, ses films présentent toujours des groupes ou des individus à qui on passe (ou qui se passent eux-mêmes) un nœud coulant autour du cou ; dès lors, qu’ils tentent ou non de se débattre, ça n’a plus guère d’importance : on voit bien ce qu’il y a au bout. (suite…)

Le carrefour des enfants perdus

vendredi, juillet 2nd, 2010

Les bons sentiments ne font pas les bons films.

La lecture rapide du scénario, placé sur la fiche-film montre, évidemment, que Le carrefour des enfants perdus ne fait pas trop dans la nuance, au plan du mélodrame, mais ne dit pas assez qu’il y a bien des bonnes idées dans ce film… (suite…)