Le confort dans la provocation.
Provocation, mot jeté à tous les bouts de champ de la vie politico-médiatique (Vulgaire provocation policière !, beugle-t-on, dès que les forces de l’ordre essayent de faire appliquer des lois, jugées infâmes, et pourtant adoptées de façon démocratique) ou dans le champ de la vie quotidienne de beaucoup (c’est une provocation que de croiser le regard, sans baisser les yeux, d’une petite frappe violente). (suite…)


, c’est une sorte de moment de bascule dans l’œuvre cinématographique de
, juste avant les films consensuels et magnifiques qui illustrent l’histoire de la France, la France qui fut le grand et le seul amour du Maître, avant
, avant
, avant
. 



! Mais voilà qui fait la richesse du cinéma, ou, plus vastement encore de la vie en société : sur des prémisses identiques, parvenir à des points de vue opposés !
, qui a peuplé une après-midi pleine d’orages célestes, je me disposais à écrire tout le mal que je pense d’une comédie musicale qui n’en est pas une, où les numéros dansés et chantés sont portion congrue, où la musique, d’ailleurs (de
, pourtant) est absolument insignifiante et n’a laissé d’autre trace que Ça, c’est l’amour !, popularisé en France par 
vaut qu’on y consacre de longues discussions ? Sans doute pas ! C’est un bon produit du souvent intéressant
, extrêmement bien joué par l’improbable couple
/
, et bénéficiant d’une idée de scénario habile, mais limitée.
La folle du désert.
, ses roulements d’yeux, ses mimiques insupportables, ses gambades frétillantes donnent tout de même une curieuse image d’un de ces Britanniques excentriques qui pissent contre le vent et s’étonnent ensuite d’avoir les babouches mouillées ! 
apparaît comme le cinéaste du désastre, parce que, si on excepte le
habile et léger des débuts et
, qui est le volet de comédie (parce qu’il en fallait un) de sa Trilogie, ses films présentent toujours des groupes ou des individus à qui on passe (ou qui se passent eux-mêmes) un nœud coulant autour du cou ; dès lors, qu’ils tentent ou non de se débattre, ça n’a plus guère d’importance : on voit bien ce qu’il y a au bout. 