Gabiers, larguez la brigantine !
J’attendais un peu mieux de ce qui m’avait été présenté comme un superbe film d’aventures sur la mer, un de ces récits d’écume, de flibustiers, de boucaniers, de pirates, de corsaires qui ont forgé bien des imaginaires, que les navigateurs soient français (Jean Bart, L’Olonnois, Surcouf) ou britanniques (Walter Raleigh, Francis Drake, le capitaine Kidd)… (suite…)

qui, selon la critique unanime est un film remarquable et va ancrer (définitivement ?)
parmi les réalisateurs qui laisseront peut-être un nom, je suis tout à fait fortuitement tombé l’autre soir sur
dont j’ai raté le début.

se laisse encore regarder sans déplaisir, malgré le jeu monochrome de
, l’outrance grimacière de
et les petites mines de
(qui, je suppose, a dû grandir depuis lors).
Les vacances pour toujours !
laisse présager déjà, en 1959, ce cinéma atypique, qui n’est , bien sûr, ni traditionnel, ni vraiment nouvelle vague, un peu comme celui d’
; d’ailleurs, l’errance de Pierre, parasite léger et généreux, dans un Paris très bien filmé n’est pas sans rappeler, sur un autre registre l’errance de
, deux ans plus tard…
, haletants, nous avions laissé nos héros, l’architecte Henri Mercier (
), leurs chevaux morts, perdus dans un désert hostile, en proie à la soif, à l’ardeur du soleil, pourchassés par les farouches cavaliers du maharadjah Chandra (
Naïves obsessions
, dont la joyeuse outrance, le culot débridé ne pouvaient pas laisser indifférent ! Ce n’est pas ennuyeux, non plus, parce que
et
, le réalisateur ne parvient pas à faire vraiment entrer dans le jeu les autres acteurs, si excellents qu’ils sont,
,
ou
Vaut mieux que sa musique !
on a souvent en tête l’obsédante mélodie jouée par
et de