Malfrats et miroton.
Déjà, dans Touchez pas au grisbi, qui est d’une plus grande dimension, ou dans Razzia sur la chnouf
, on pouvait s’amuser à reluquer le côté pantouflard des gangsters des années Cinquante, leur goût du miroton ou de la daube, leur aspiration à chausser dès le soir venu des charentaises confortables (et non pas à s’abîmer la santé avec des gourgandines qui vous font coucher à pas d’heure), mais là, on atteint le sommet du genre ! La pègre boursicote et achète du Napoléon pour ses vieux jours, investit dans du pont élévateur et de l’outillage pour garage bourgeois et compte les jours qui la séparent d’une retraite paisible conçue pour taquiner le gardon et le chevesne dans la vallée de Chevreuse. (suite…)