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L’alpagueur

dimanche, août 17th, 2008

 

Inanité

Film découvert par une sorte de mouvement aussi suicidaire que celui (paraît-il) des lemmings. L’idée était de voir une nouvelle fois Belmondo en héros solitaire et peu soucieux des règles. Comme dans Le professionnel, L’héritier, Peur sur la ville, Flic ou voyou, Le corps de mon ennemi, Le marginal. (suite…)

Gribouille

mercredi, août 13th, 2008

gribouille

Tragi-comédie d’un homme ridicule.

Dans une des plus épouvantables éditions du margoulin René Chateau, avec un son à la fois plein de souffles divers et souvent incompréhensible, et une image à peine convenable, ce Gribouille jamais vu jusqu’alors n’est guère visible que pour le grand Raimu, ce qui est, à dire vrai, une raison suffisante. (suite…)

Marathon man

vendredi, août 8th, 2008

artoff3879Haletant !

J’ai bien dû voir et revoir quatre ou cinq fois Marathon man, et à chaque vision, je me laisse avoir par le rythme haletant, la qualité de l’interprétation, la caractérisation des personnages… Il n’y a pas jusqu’à la complication extrême de l’histoire – qui confine à l’invraisemblance – et même à la fin un peu trop niaise (la dispersion des diamants dans le château d’eau) qui ne concourent au charme du film… (suite…)

Une partie de campagne

mercredi, août 6th, 2008

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Chef-d’œuvre, bien sûr…

Je n’ai jamais rencontré personne qui ne soit fasciné par ce court-métrage miraculeux de Jean Renoir, par la transposition parfaite au cinéma d’une nouvelle de Maupassant qui est, sans doute (avec Alphonse Daudet) l’écrivain français le plus désespérant, celui pour qui toute existence est un gâchis forcé (et qui intitule d’ailleurs tout simplement Une vie le récit d’un de ces gâchis-là).

Un miracle, ce court-métrage … mais un miracle qui n’a rien d’évident… (suite…)

Ève

samedi, août 2nd, 2008

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Un film (trop ?) intelligent.

Évidemment, pour qui le découvre – et c’est mon cas ! – Ève est un régal d’intelligence, de sophistication et de brio, une histoire cruelle contée avec une aisance époustouflante, où chacun des rôles (tous admirablement tenus) est nécessaire, où, malgré la durée (deux heures et quart), aucune image n’est inutile, où le récit se déroule dans une continuité, une fluidité très professionnelles… (suite…)

Justine de Sade

vendredi, août 1st, 2008

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Trompe-couillon intéressant

Poursuivant ma razzia de DVD à moins de 1 euro, et gardant, somme toute, un bon souvenir des Nuits de Dracula du prolifique Jesus Franco, je me suis passé ces Deux beautés, intitulées aussi Justine de Sade. Qu’on n’aille pas croire que je m’attendais à quelque chose d’aussi brûlant et obsédant que Salo, sous le prétexte que le Marquis de Sade était l’inspirateur des deux ouvrages : je ne mélange pas les torchons et les serviettes et, si je ne porte pas Pasolini au pinacle, il ne me viendrait pas à l’idée de le faire jouer dans la même division que Franco, matois maître de série Z, spécialisé dans le mixage malhonnête d’épouvante et de porno-soft (enfin…pas toujours soft, nous dit Imdb… ça dépend des pseudonymes que le lascar emploie…) (suite…)

Quand la mer monte

vendredi, août 1st, 2008

quand_la_mer_monteLes yeux de Yolande…

Peut-on ne pas applaudir des deux mains à la prestation de Yolande Moreau dans ce film qu’elle a elle-même réalisé ?… (suite…)

Le corbeau (d’Edgar Poë)

jeudi, juillet 31st, 2008

Humour de galopin.

Je ne m’attendais pas à ce genre de film ambigu, où, dans des décors habituels de films d’épouvante classiques, avec des éclairages traditionnels et les évidences codées imposées par le genre, on fait surgir un humour de galopin plus que les envolées lyriques et romanesques de mes chers Dracula et Loup-Garou… (suite…)

Underground

mardi, juillet 29th, 2008

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Ce cinéma si singulier…

J’ai peine à imaginer que cet Underground si excessif et débordant ait pu donner lieu à une des plus vilaines et absurdes polémiques qui se puissent, lors de sa sortie, il y a une douzaine d’années… (suite…)

L’abominable Docteur Phibes

lundi, juillet 28th, 2008

Délices kitsch

Ah, mais c’est bien, c’est très très bien même ! Je me suis régalé hier soir de cette histoire horrifique, mais narquoise, outrancière et pleine de clins d’œil délicieux, pleine d’humour anglais et suffisamment décorative pour ravir l’honnête amateur de films épouvantables…

Naturellement, pour apprécier L’abominable Docteur Phibes, il ne faut pas s’appuyer sur la pertinence des caractères, la cohérence des péripéties, ni même la vraisemblance des crimes affreux commis par Phibes (l’excellent Vincent Price), crimes qui sont, dans sa tête malade, des vengeances justifiées à l’encontre d’une large (!) équipe médicale qu’il prétend responsable de la mort, sur la table d’opération, de sa femme chérie. (suite…)