
Götterdämmerung
Il y a toujours quelque chose de fascinant dans les engloutissements, dans les naufrages qui révèlent non pas les caractères exacts (on n’est que rarement confronté à ces moments extrêmes !) mais bien une de leurs facettes les plus dissimulées : courage ou lâcheté, aveuglement ou lucidité, détermination ou sens aigu de l‘à quoi bon ?…
On imagine assez que c’est un peu ce qui se passe, aussi bien à Constantinople en 1453 qu’à Fontainebleau en 1814 (ou, si l’on veut sur le Titanic qui coule) : une juxtaposition d’attitudes erratiques, ni forcément cohérentes, ni fatalement absurdes : certains demeurent fidèles jusqu’au bout à ce qu’ils furent toujours, d’autres se révèlent, dans l’héroïsme ou l’abjection… (suite…)