
Foutraque
Comment se fait-il que, devant filmer un sujet aussi original et actuel, bénéficiant de l’intéressant apport d’une galerie de tronches débiles aussi spectaculaires et des immeubles monumentaux et terrifiants que Riccardo Boffil a construits à l’ouest de Marne-la-Vallée, comment se fait-il que ce barbouilleur de Jean-Pierre Mocky
puisse rater à un point pareil un film qui aurait pu être une plongée au couteau dans le monde trouble et désespérant des supporters de football ? (suite…)

, mort centenaire il y a quelques jours, et alléché par la présence au générique de
, du lunaire
et du fascinant
, j’ai regardé cet
et j’en suis bien déçu. 
, cette étincelante valse triste, tient dans le carton qui clôt le générique et dont la rédaction est, je crois, de la main de
, adaptateur éclairé au cinéma du court roman de 
. 
– qui ne présente ni infamie particulière, ni intérêt extraordinaire en soi – est un film anecdotiquement intéressant dans l’histoire du cinéma… 
originelle ne m’a pas laissé grand souvenir ; j’en avais trouvé le rythme lent, presque poussif, et les moyens vraiment trop limités ; seul le titre – superbe ! – m’avait d’ailleurs incité à regarder le film de
; la nouvelle adaptation d’
est beaucoup plus brillante, percutante, efficace, surtout durant les deux premiers tiers du film ; la fin, inutilement gore (donc risible, dans une certaine mesure : on a envie de crier olé ! à chaque étripage) pêche précisément par l’accumulation de l’évidence des séquences… Même la dernière image, qu’on pourrait appeler La colline a ENCORE des yeux, est forcément prévisible… 

ou la grandiose outrance de
, mais quelque chose de bien propre à me placer dans une heureuse catalepsie horrifique…
en trois catégories : les adaptations de pièces de théâtre, comme
,
ou
, les fictions, comme
,
ou
et les fresques historiques, des
à
en passant par 
à
– des perles magnifiques : celles de la
) et des transpositions sentant trop le théâtre, nettement moins bien à mes yeux,
voire
Navrant.
est de 1928, et
de
date de 1931, tout comme
de
et
,
, de
est même de 1930 : c’est donc à peine plus jeune…