Dans le mille, Mimile !
Cette histoire laborieuse de rivalités entre bandes de voyous pour s’approprier les bijoux d’un gala musical n’a évidemment d’autre objectif, ni d’autre intérêt que de proposer aux spectateurs éblouis des salles obscures qui existaient encore dans les bourgs de notre pays en 1953 les prestations mélodieuses de l’accordéoniste Émile Prud’homme.
On a peine à s’imaginer, aujourd’hui, ce que pouvait être la ferveur populaire pour cet instrument né au 19ème siècle, confiné aux campagnes jusqu’aux années Trente où il est devenu, avec les bals musette et le Front populaire, une sorte de symbole bon enfant et sympathique. (suite…)