Ça n’a pas beaucoup d’intérêt, ou un seul intérêt anecdotique pour qui n’est pas passionnément intéressé par ce cinéma français des années 40-60 ; j’ai apprécié, parce que les acteurs, l’atmosphère, les décors, les dégaines, l’esprit de l’époque me sont chers… mais je ne conseillerais pas ce Decoin à qui voudrait un bon film de la période. Cela étant, il y a toujours un plaisir infini – pour moi, en tout cas – à voir Jouvet, bien sûr, mais aussi les seconds rôles (donc Robert Vattier, le M. Brun de la Trilogie) des années Cinquante et Soixante, de retrouver, au coin d’un plan, les rues et les coutumes d’un monde disparu…
Et, évidemment, c’est à mille lieux d’un Quai des Orfèvres : ça ne joue pas du tout dans la même catégorie…