Nouillerie bien pensante.
Oh là là, que c’est mauvais, convenu, trafiqué, faussement hardi, faussement paradoxal, faussement incisif, plein de niaise bonne conscience et, en même temps se voulant acide et pénétrant !
Comment se fait-il que des acteurs français aussi excellents, Michel Aumont, Karin Viard, Fabrice Luchini, se produisent dans un aussi petit machin qui ne vaut guère mieux qu’un téléfilm et qui – comble d’audace dans le monde bien-pensant – ose présenter des clandestins comme des rapaces et non comme de christiques figures ? Aseptisé, bavard,et finalement très ennuyeux, le film ne brille pas, non plus, par des idées de mise en scène, des angles de prise de vue intelligents, en bref, par des images qui fassent un peu penser qu’on est au cinéma…
Entre les jeux vidéo ultra virtuoses et fatigants, du type Avatar et les nouilleries nombrilistes, le septième art n’a vraiment plus beaucoup d’intérêt…