Ah que nous rencontrons là un beau pont-au-ânes fascinant ! Le mariage des prêtres – ou plutôt l’impossibilité pour les prêtres de se marier.
En voilà des torrents de préoccupations : Un prêtre marié de Barbey d’Aurevilly, La faute de l’abbé Mouret d’Émile Zola (et Georges Franju) et au cinéma des tas de trucs plus ou moins intelligents, plus ou moins subtils comme Le défroqué de Léo Joannon (1954). Aussi l’épouvantable et sucré Les oiseaux se cachent pour mourir de Daryl Duke d’après Colleen McCullough en 1978. Sûrement des tas d’autres. Pour moi le plus subtil, le plus intelligent, le plus pénétrant sur le sujet, c’est La femme du prêtre de Dino Risi en 1971.