L’aube tardive.
Ne pas se fier au titre roublard et racoleur, qui peut laisser penser, vu l’époque du tournage (1974), à un petit soupçon de jolies filles dénudées. Ne pas oublier que le réalisateur Dan Curtis est plutôt un tâcheron spécialisé dans le film d’épouvante pour la télévision ; et c’est d’ailleurs ainsi qu’a été conçu Dracula et ses femmes vampires avant, paraît-il d’être projeté en Europe sur grand écran. Mais surtout se demander pourquoi on a là réalisé une adaptation assez fidèle, mais plutôt fauchée, du roman initial en y introduisant ce que Francis Ford Coppola placera ultérieurement comme élément déterminant : la nostalgie du bonheur conjugal, que le vampire imagine pouvoir retrouver avec Lucy Westenra (Fiona Lewis), sosie de sa femme jadis disparue on ne sait trop comment. (suite…)