Dernier été avant poursuites.
Voilà un film qui met en scène un des personnages les plus fascinants du cinéma dramatique, le serial killer, et dont le propos ne consiste pas à présenter la traque et les motivations du tueur. C’est-à-dire que l’orientation principale des SS frappent la nuit (titre idiot, affiches les unes et les autres plus idiotes encore) est beaucoup plus originale et, d’une large façon, plus ambitieuse. C’est aussi que le réalisateur, l’excellent Robert Siodmak, Allemand d’avant-guerre revenu en Allemagne d’après-guerre après un large détour par la France et les États-Unis porte en lui les hantises et les culpabilités de ses compatriotes. Voilà qui est bien intéressant. (suite…)