Il n’y a plus d’après…
Bien que ses aventures littéraires comptent, paraît-il, plus de deux cents titres dus à la plume du singulier Antoine Dominique (pseudonyme de Dominique Ponchardier), Géo Paquet, dit Le Gorille n’a connu que trois incarnations cinématographiques, réparties entre deux acteurs. Avec Bernard Borderie, et au début de sa notoriété, en 1957, Lino Ventura a tourné Le Gorille vous salue bien ; mais il a vite compris que son immense talent ne gagnerait rien à s’enfermer dans la carapace d’un personnage récurrent trop typé. En 1959, avec le même réalisateur, c’est Roger Hanin, dont la carrière ne décollait pas qui obtient sa première tête d’affiche avec La valse du Gorille. Et qui repique au truc trois ans plus tard, cette fois avec le modeste Maurice Labro dans ce film au titre délicieux : Le Gorille a mordu l’Archevêque. (suite…)