Les plaisirs du bocage.
On se demande un peu pourquoi ce n’est pas Marcel Pagnol qui a tourné lui-même sa libre adaptation de la nouvelle égrillarde de Guy de Maupassant et pourquoi il a confié son travail à l’honnête artisan Jean Boyer qui mettait en scène des films comme on enfile des perles. Ce qui ne l’empêchait pas au demeurant de réaliser quelques charmants bijoux, comme Prends la route ou Nous irons à Paris. Il doit en tout cas bien y avoir une raison : peut-être l’échec définitif, critique, public et financier de la catastrophique Belle meunière, romance à dormir debout ratée au delà de l’imaginable. Ayant perdu quelque chose comme 50 millions de francs dans l’aventure (ce qui faisait beaucoup même pour un auteur richissime), il lui fallait sans doute se remettre un peu à flots avec une recette éprouvée. (suite…)

Au fin fond du marécage.
Je suis toujours émerveillé (en n’étant pas tellement dupe et c’est une litote) de voir comme le Camp du Bien sait mettre en valeur à son profit les trucs les plus farfelus des Damnés de la Terre (nullement antipathiques, mais farfelus) pour tenter de faire honte au Camp du Mal (c’est-à-dire, en gros, l’Occident – qui va, je le rappelle, jusqu’à Vladivostok). En tout cas il parvient (le Camp du Bien), grâce à un vaste système de copinage à financer, réaliser, diffuser un paquet de films qui ne réunissent qu’un public confidentiel (de l’ordre de la dizaine de milliers de spectateurs). C’est que le capitalisme, s’il n’est pas franc du collier, est bon garçon. Ou plutôt qu’il offre ainsi une soupape de sécurité à des gens qui adorent la pétition de principe et la vertueuse indignation.
De rouille et d’os.
Misère, misères…
Ruines et rouilles.
N’écoute pas les idoles !
Conte de fées pour grandes personnes.
La surprise du chef.