Hommage du Vice à la Vertu.
Je ne peux pas dire que, regardant le film aux côtés de ma petite-fille, qui aura bientôt 6 ans et demi, je n’ai pas un peu somnolé, conduit au sommeil par un trop bon dîner opportunément arrosé et conclu par un cognac de qualité. Le dessin animé, ce n’est tout de même plus trop de mon âge et si je puis encore m’émerveiller aux grands chefs-d’œuvre conçus par Walt Disney c’est bien davantage en me remémorant mes joies d’enfant qu’en m’enthousiasmant pour l’inventivité des péripéties et la qualité technique de l’animation. Il n’y a lieu ni de se réjouir de cette maturité (qu’on peut appeler aussi gâtisme), ni la déplorer ; après tout, il y a bien des décennies que je ne m’amuse plus à faire des coloriages et à jouer au ballon prisonnier et, pour encore un moment, j’espère, je ne retombe en enfance que lorsque ma grande petite-fille vient se coller dans mes bras pour me demander de regarder avec elle un film qu’elle aime… Comment un être normal pourrait-il résister à son sourire ? (suite…)