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Identification d’une femme

mercredi, juin 8th, 2016

identification_d_une_femmeStupéfiant : il y a des gens qui aiment ça !

Comme je n’avais pas été trop mécontent de visionner Femmes entre elles,  il y a deux ans, comme le souvenir des redoutables purges que je m’étais infligées il y a cinquante ans en emmenant des donzelles voir La nuit, L’éclipse ou Le désert rouge (ça se faisait, à l’époque, si l’on voulait passer pour un peu intelligent auprès de chétives pécores qui se la jouaient grave) s’était un peu estompé, comme j’espérais que ce serait moins lambin que le terrifiant d’ennui Blow-up où j’ai découvert le gracieux sourire et les minuscules seins de Mlle Jane Birkin, j’ai capté l’autre soir Identification d’une femme au Cinéma de minuit. (J’oublie d’écrire que n’ayant compris que peu de choses à certains avis dithyrambiques, je souhaitais me faire une opinion personnelle). (suite…)

La neuvième porte

mardi, juin 7th, 2016

326915Tintin chez les satanistes.

La première partie du film mériterait, me semble-t-il, davantage que la moyenne, mais la seconde n’est pas du même niveau et place, à mes yeux La neuvième porte au rang d’un honnête film fantastique comme il y en a tant, peu propice à installer cette angoisse sacrée qui fait le meilleur des grandes réussites du genre. (suite…)

Le sauvage

dimanche, juin 5th, 2016

Allégresse, rythme et fantaisie…

On connaît depuis longtemps (en fait depuis L’homme de Rio) la recette pour réaliser une comédie allègre à la française (moins acide, moins drôle mais plus gaie que sa sœur à l’italienne) : partir à 100 à l’heure, ne freiner que dans les courbes vraiment dangereuses et accélérer jusqu’au bout. Quant c’est réussi, ça donne de petits bijoux, comme le diptyque Un éléphant, ça trompe énormément/Nous irons tous au paradis, César et Rosalie et comme ici Le sauvage. Il faut dire que dans ces deux cas, le scénariste aux manettes, c’est le délicieux, tendre, intelligent Jean-Loup Dabadie. (Et à la réflexion je me dis que si c’est moins méchant et cruel que dans la comédie à l’italienne, ça laisse tout de même, ici et là parsemées, quelques gouttes d’amertume). (suite…)

Le fatras d’Impétueux

jeudi, juin 2nd, 2016
john-martin-le-pandemonium1841

 

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Lulu femme nue

jeudi, juin 2nd, 2016

lulu-femme-nue1Sinon rien, du moins pas grand chose…

Comme on est loin, dans ce genre de téléfilm, de la tristesse et de l’acidité vénéneuse de la comédie italienne et comment peut-on apprécier ce caramel mou gluant et bien-pensant de Lulu femme nue ? Voilà qui me déconcerte et me navre…

Qu’est-ce que j’ai vu hier à la télévision ? Une demi-folle qui laisse tomber son mari (ça s’est vu et, vu le bonhomme, ça peut sans doute se comprendre) et ses enfants (ce qui n’est pas concevable) pour s’offrir quelques jours d’errance et de pseudo liberté dans une station balnéaire aussi hideuse qu’hivernale de Vendée, joue à être à la dérive, s’acoquine avec des marginaux, organise sa petite fugue, tout cela dans une joyeuse anarchie crasseuse. (suite…)

Le rideau déchiré

mercredi, juin 1st, 2016

 

CEGjFpxWoAATfc6Quelle blague !

Dieu sait si dans ma longue vie de cinéphage j’ai vu des films médiocres de réalisateurs notoires ! Même les plus grands, Huston, Duvivier, Clouzot, Risi, ont commis des bêtises ou des trucs très pâles (à mes yeux, il n’y a que Kubrick qui se soit toujours tenu au plus haut, mais il est vrai qu’il n’a réalisé que 13 films) et comme Hitchcock n’est pas de ce niveau supérieur, ça donne un Rideau déchiré qui est un véritable lambeau d’inanité.

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Le crime est notre affaire

mercredi, juin 1st, 2016

18981584Ça sent la poussière…

Pour ce deuxième épisode des aventures du couple Beresford (André Dussolier/Catherine Frot) engagées par Pascal Thomas par Mon petit doigt m’a dit et conclues par Associés contre le crime, je baisse d’un cran encore mon appréciation. Je n’ai pas du tout l’intention de regarder le troisième segment (mais va savoir ! je boirai sûrement encore l’eau de nombreuses fontaines inconnues !), ce qui me permettra de ne pas avoir à décerner la note infamante de 0. Car le deuxième film est encore pire que le premier et il est vraisemblable que la chute ne s’est pas arrêtée. (suite…)

Le cas du Docteur Laurent

lundi, mai 30th, 2016

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Il n’y a pas de fatalité

Est-ce que les jeunes pousses peuvent bien imaginer qu’on pouvait, en 1957, réaliser un film militant sur l’accouchement sans douleur ? Je ne parle évidemment ni de pilule, ni et encore moins d’avortement, mais bien, je le confirme d‘accouchement sans douleur !

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Mon petit doigt m’a dit…

dimanche, mai 29th, 2016

18413387 … que j’aurais mieux fait de regarder autre chose…

Avec ses adaptations d’Agatha Christie, Pascal Thomas a trouvé un filon, s’est placé sur un créneau. Rien de déshonorant, évidemment, mais pour qui se rappelle ses films si intelligents (Les zozos, Pleure pas la bouche pleine, Confidences pour confidences), c’est un peu dommage… (suite…)

Préparez vos mouchoirs

vendredi, mai 27th, 2016

Preparez_vos_mouchoirsEn terre étrangère.

Il est peu contestable que Bertrand Blier se voit comme un moraliste et peut-être encore davantage comme un fabuliste au sens que le Grand Siècle donnait à ces mots : celui d’observateur discret et narquois des mœurs et caractères humains. Le malheur pour lui est que ces genres artistiques exigent modération, retenue et bon goût, qui ne sont pas ses qualités premières. (suite…)