Dispersés façon puzzle.
Ce cinéma de genre – et d’un genre bien particulier et tout à fait crado, j’en conviens – semble être né de la vogue des curieux documents, surgis au début des années soixante et qu’on appelait les Mondo. Ces films mêlaient des images de toute nature, réelles ou mises en scène dont la raison d’être était de choquer, voire de scandaliser, sous le vertueux prétexte de montrer aux spectateurs ébahis beautés, singularités et horreurs de notre pauvre planète, en mixant habilement les sujets. Avec une hypocrisie et un aplomb qui ne seraient plus tolérés aujourd’hui, ils étaient d’une roublardise sans nom, mais aussi d’une grande efficacité. (suite…)