Modiano, enfin…
Qui se souvient aujourd’hui de cet été 1958 où un beau jour ma vie s’est mise à basculer ? Dès la première séquence du film, adapté de Villa triste, le ton inimitable, discret, léger, pénétrant de Patrick Modiano s’impose et on sent, et on voit par les premières images que Patrice Leconte a trouvé ce ton étrange, fascinant d’un des plus grands écrivains du dernier demi-siècle ?
Au delà de l’exactitude du récit (le film de Leconte ne prétend pas à la fidélité), son atmosphère, l’indécision de ces personnages, l’incertitude de leurs contours et jusqu’à leur fragilité…. (suite…)