À fuir !
Nelly Kaplan est une drôle de femme, qui a été très belle, a été l’amie de tas de gens intelligents, a écrit des romans d’un érotisme trouble sous le pseudonyme de Belen et, en talentueuse touche-à-tout, a tâté passablement de la réalisation. Je ne suis pas de ceux qui ont trouvé, à sa sortie, en 1969, que son premier film, La fiancée du pirate était un Walhalla de la création cinématographique ; cette fable assez caustique valait beaucoup pour la présence, la gouaille, le charme, la liberté de Bernadette Lafont et parce qu’elle était assez en symbiose avec les idées alors à la mode, mais enfin, ce n’était pas mal du tout. (suite…)